Les plus beaux gadins

Une partie de Mage (et de JdR en général) sans échecs critiques, c’est quand même beaucoup moins drôle, même si on rit parfois un peu jaune sur le moment. Voici donc une petite liste des botchs les plus mémorables auxquels nous avons assisté…

La Pierre de l’Ange

Quel pneu!

Ni Anna, ni Philippe n’oublieront ce moment mémorable. Lors d’une course-poursuite le long des quais du centre-ville, deux des pneus de leur véhicule avaient été crevés par des technomanciens. Le conducteur et propriétaire dudit véhicule, l’Extasié Yann Richeman, voulut alors récupérer une seconde roue de secours dans le coffre d’une voiture prise au hasard au parking des Halles. Le sieur étant un spécialiste de la Correspondance, il voulut bien entendu faire les choses par magye, et y ajouter une touche d’humour en échangeant le pneu contre une pièce de 1 franc symbolique…

…Deux botchs et une tonne de Paradoxe plus tard, le coffre de sa Coccinelle contenait une pièce de 1 franc géante en caoutchouc, et un pneu inutilisable dont la jante était marquée Liberté, Egalité, Fraternité.

Coup de foudre à Manhattan

Au cours du séjour très mouvementé que firent les PJs à New-York, Alexandra Janiczek voulut lancer un sort de Forces, puis d’Esprit. Elle les botcha tous les deux, et se retrouva flanquée d’un Paradox Flaw temporaire quelque peu dérangeant: celui de faire systématiquement sauter tout système électrique près duquel elle passait. Non seulement l’Adepte du Virtuel du groupe prit soin de rester à bonne distance de son amie durant un certain temps, ordinateur trinaire oblige, mais de plus, lorsque le groupe en danger chercha à fuir en voiture, ils durent tous au final s’entraîner à la course à pieds, puisque ladite voiture leur grilla littéralement sous les fesses.

ReDux

Ta douleur

Jan, grand ninja devant l’éternel, était en repérage de nuit dans les environs du parc du Riesenrad. Il s’avançait précautionneusement dans la neige, à découvert, à proximité d’un talus constitué d’un bloc de pierre… L’angoisse était palpable parmi les autres membres, restés à couvert dans le petit bois en bordure de la route. N’écoutant que son élan et botchant son jet de furtivité, Jan percuta un gros bloc de pierre et se fit suffisamment mal à la rotule pour ne pas pouvoir retenir un gémissement de douleur qui alerta ses amies, persuadées qu’il venait de subir une attaque. Il faillit d’ailleurs alerter aussi la Gargouille qui montait la garde non loin de là pour le compte des Tremere du coin.

Sous les jupes des filles

Réfugiés dans la chapelle en ruine de l’île des Veuves, Jan et Irena attendaient le retour d’Helga, partie rencontrer l’esprit du Danube. Irena était tombée à l’eau lors de la traversée entre la rive gauche du fleuve et l’île. Pour ne pas tomber malade, elle avait été obligée de se déshabiller et de tenter d’essorer ses vêtements, voire de les sécher. N’écoutant que son grand coeur de chevalier servant, Jan tenta donc de lui venir en aide en créant magiquement de la chaleur autour du tissu. Botchant son jet de Forces, notre grand ninja brûla la culotte d’une Irena mi-figue, mi-raisin.

Paroles, paroles, paroles

Helga devait prévenir ses amis du Covenant de Csipel-szeget de sa venue prochaine et de ses soupçons quant à une Verbena, appelée la Brujah. Elle décida de confier le message au bruit du vent, par peur que sa correspondance écrite fut surveillée, et chargea les feuilles de transmettre le message de Vienne jusqu’à Budapest. Ce message fut reçu par tous les Verbenas dans l’Europe entière — y compris par la Brujah en question –, suite à un échec critique de la sphère d’Esprit.

La goualante du pauvre J(e)an

Jan, véritable arme humaine, s’est un jour retrouvé aux prises avec Radu, un adversaire plutôt médiocre pour un Akashite de sa trempe. Néanmoins, botchant son jet d’esquive, Jan reçut un direct du droit dans la face, de la part d’un adversaire qui avait cinq points en force… et eut la mâchoire fêlée pour la peine. Aïe.

Ca plane pour moi

Jan, ‘last but not least’, affrontait les trois frères Negustor dans leur entrepôt. Le troisième cherchant à fuir, Nathanaël a tenté de l’en empêcher en faisant apparaître une plaque de verglas sous ses pieds. Le bonhomme a glissé dessus, mais est malgré tout parvenu à retomber en partie dans la barque qu’il voulait atteindre. Jan l’a suivi en courant, a lui aussi glissé sur la plaque, et s’est gentiment rétamé contre le sol face la première pour finalement y laisser ses incisives. Merci le Troll. :D

Et elle mange avec cette bouche-là?!

Preuve que même une linguiste confirmée peut parfois (souvent?) être un boulet tout aussi confirmé. S’attelant à la traduction de la prophétie en hyperboréen entendue dans le mausolée de Jakob Melvany, Irena (qui lance quand même neuf dés en Intelligence + Langues…) n’a rien trouvé de mieux à faire que de… renverser son encrier sur sa traduction fraîchement achevée (cinq 1 et aucun succès sur le jet). Helga et Jan l’ont entendue jurer en néerlandais pendant cinq bonnes minutes tandis qu’elle s’employait à nettoyer table, sol et tapis bien noircis, le tout répercuté en un charmant écho par le conduit de cheminée.

Monsieur, je vous pisse à la raie!

Comme quoi, parfois, il vaut mieux ne pas trop chercher à savoir… Arnaud était taraudé par l’obsédante idée de savoir enfin si Galford était une femelle ou un mâle. Profitant donc d’un moment où le “chien-démon” était occupé(e) à marquer son territoire contre un gros tronc d’arbre, il a tenté de jeter un coup d’oeil en douce. Mal lui en a pris, puisqu’il a glissé dans quelque déjection, s’est lamentablement vautré, et s’est retrouvé en plein sous le jet d’urine, ce qui n’a d’ailleurs pas empêché Galford de continuer. Ceci dit, au moins, maintenant, Arnaud connaît l’horrible vérité: Galford est bien une femelle.