Christine Hernard

Dévouée – Desemparée – Traïtresse

Christine Hernard, tout comme sa fille Marie, se trouve être la victime principale des machinations de son ancien ami et collègue, Guido Sardenia. De plus, le fait qu’elle ait contribué à provoquer l’assassinat de Simon Kopaçek, sur qui elle avait placé son dernier espoir de délivrance, n’a fait qu’accroître encore davantage les sentiments de peine et de culpabilité qui dévorent son esprit jour après jour. Le fait de voir son unique enfant être torturé ainsi sous ses yeux, sans pouvoir rien faire pour le sauver, aurait pu aisément briser son ego, et la réduire à l’état d’épave sanglotante.

Mais cette scientifique de génie n’a pas pour habitude de baisser les bras. Marie, est la manifestation physique du dernier lien affectif la reliant encore à une époque, à une vie où tout semblait plus simple, plus pur. Elle est parfaitement consciente de tous les projets qu’elle a réalisé tout au long de sa carrière au sein de la Technocratie Européenne, ainsi que du nombre d’amis qu’elle a pu s’y faire. Mais toutes ces amitiés trahies, voire même l’abandon de ses propres convictions, ne pesent pas bien lourd dans son esprit face à un passé qui devient de plus en plus difficile à ignorer. Christine Hernard prépare donc en secret ce qu’elle considère comme son ultime trahison vis-à-vis des siens, ses pensées paradoxalement tournées vers le passé plutôt que vers le futur.

Elle doit bien cela à sa fille.