Annexe: Le statut des Adeptes du Virtuel en France

Comme nous le savons tous, les Adeptes du Virtuel (AV) étant les plus jeunes siégeurs du Conseil des Neuf Traditions (et des transfuges, qui plus est!) ne jouissent pas vraiment d’une confiance totale vis-à-vis de leurs pairs — et c’est un euphémisme. Cependant, la situation en France est différente: ici, les AV sont considérés comme des auxiliaires, certes un peu bizarres, mais zélés et efficaces. Pourquoi un tel changement d’attitude? Pour 3 raisons.

Premièrement, la Technocratie est incroyablement puissante en France, au point qu’on puisse considérer ce pays comme étant une place forte de la Structure. Si les Traditions veulent survivre dans un tel environnement, elles doivent rester soudées coûte que coûte. De plus, les AV étant encore de récents Technocrates, peuvent fournir de précieuses informations sur l’ennemi, même si quelques Mages français les considèrent encore comme des taupes potentielles (sacrés Hermétistes!).

Deuxièmement, les Fils de l’Ether, l’autre Tradition “technomancienne”, est très fortement représentative de la population magyque traditionelle française. Leur influence est considérable et, grâce au soutien de leurs “estimés collègues”, les AV jouissent d’une grande impunité. Troisièmement, avec la présence de l’ Hexagone ainsi que de nombreuses Citadelles technocratiques sur la Toile française (cf. La France des Ténèbres), les AV français ont été obligés de changer leurs habitudes. Ils continuent d’arpenter la Toile Numérique, mais ils le font avec prudence, et plus rarement. En fait, la plupart d’entre eux en sont venus à préferer le Monde Réel au Monde Virtuel. Ils passent physiquement l’Hexagone (sur Terre). C’est vers la fin de leur formation qu’ils vont sur la Toile pour la première fois (et pour certains, parfois même après). Les AV préfèrent se rencontrer physiquement plutôt que virtuellement lors de “teufs”, Coding parties, soirées Cyber…

Tous ces petits changements rendent l’AV moyen plus présent, et donc plus abordable. Après tout, on ne peut apprécier que ce que l’on peut approcher, pas vrai ?